Resume « les egarements du coeur et de l’esprit »
Résumé
Première partie
Une rencontre entre Madame de Lursay et le jeune Meilcour provoque quelques sentiments de chacun à l’égard de l’autre. La discussion porte d’ailleurs sur le sentiment et c’est ce qui durera quelques jours. La Marquise de Lursay, à travers ses mots et sa physionomie tente de cacher le plus longtemps possible son penchant pour le jeune homme. Lorsque dans unediscussion sur les déclarations d’amour le jeune Meilcour affirme que ces dernières l’incommodent, la Marquise de Lursay en déduit qu’il en a une à lui faire. Libertine, elle s’amusera de l’embarras de Meilcour, tout en gardant le parfait contrôle d’elle-même. De son côté, Meilcour, est convaincu qu’il n’a aucune chance auprès de la marquise.
Lors d’une sortie à l’opéra, Meilcour croise le regardd’une inconnue et en demeure hébété. Il en tombe follement amoureux, mais la croit déjà attachée à Germeuil. Dès lors, son amour pour la Marquise se transforme en un désir simple de commerce commode, donc en désir de l’avoir pour maîtresse, pour amante. Il veut, en quelque sorte, acquérir son inconnue tout en conservant les faveurs de Madame de Lursay. Cette dernière n’est pas dupe: elle constateque Meilcour tente de l’éviter. Elle y fera allusion, mais Meilcour nie tout.
Apprenant que Germeuil est à la campagne, sûrement avec son inconnue, Meilcour va ronger son frein aux Tuileries. Comme par hasard, il y trouve son inconnue accompagnée d’une dame. Elles discutent sentiment. Caché derrière un mur de feuille, il écoute la conversation. Il entend son inconnue (Hortense de Théville)parler à sa dame d’un inconnu duquel elle est follement tombée amoureuse. Meilcour ne perçoit pas que cet inconnu, c’est lui. Pour combler son ennui, il se servira de Madame de Lursay. Il affirme à propos de celle-ci qu’il n’éprouve pas plus que ce que l’on peut éprouver pour une jolie femme lorsque celle-ci s’amuse à faire naître en soi quelque sentiment. Il avoue, de ce fait, avoir plus de plaisirà être malheureux auprès d’Hortense qu’à être heureux auprès de Madame de Lursay.
C’est à ce moment qu’arrive, chez Madame de Meilcour, le libertin Versac. Dès son arrivée, il déballe son sac en disant de la Marquise qu’elle n’est qu’une menteuse et une joueuse. Meilcour, pour qui Versac et un modèle et un exemple, est dès lors monté conte Madame de Lursay et compte se venger d’elle.Deuxième partie
Arrivant chez Madame de Lursay, idée en tête de se venger d’elle, Meilcour y trouve Versac, en plein discussion avec elle sur l’amour. S’asseyant et ne participant peu ou pas à la conversation, Meilcour est témoin de tout le jeu de Versac, de son persiflage. Bientôt, entrent Madame de Théville et sa fille Hortense, l’inconnue de Meilcour qui ne le laisse pas indifférent. Versac nonplus d’ailleurs n’y est pas indifférent. Peu après, c’est le tour de Madame de Senanges d’arriver. Pour sa part, elle semble avoir l’œil sur le jeune Meilcour. Elle se met même en tête de le former. Pendant que tout le monde est là, Versac quitte et revient aussitôt introduire son jeune élève Pranzi. Il fut, en quelque sorte, le prédécesseur de Meilcour auprès de la Marquise de Lursay.Passés à la table, Meilcour est déçu de ne pas être aux côtés de la jeune Hortense. Il est plutôt entre Versac et Madame de Senanges. Son inconnue est, pour sa part, entourée de sa mère et d’une Madame de Lursay qui remarque le jeu de Madame de Senanges auprès de Meilcour. Elle est jalouse. Pranzi et Versac ne l’épargnent pas non plus, puisqu’ils lui tiennent tous deux des propos vivement familiers.Néanmoins, on en vient à discuter. La discussion est à propos des femmes.
Pendant la soirée, alors qu’ils jouent une reprise d’hombre, Madame de Senanges demande des vers que Meilcour lui promet de transcrire. Versac est fier que son jeune protégé, Meilcour, se rapproche ainsi qu’une dame qui lui ferait un très bon maître. Elle saurait le faire naître dans le monde. De plus, cette tactique…