La boite a merveilles de sefrioui

décembre 3, 2018 Non Par admin

L’hiver
Chapitre I
Dar Chouafa
Deux éléments déclenchent le récit : la nuit et la solitude. Le poids de la solitude. Le narrateur y songe et part à la recherche de ses origines : l’enfance.Unenfant de six ans, qui se distingue des autres enfants qu’il côtoie. Il est fragile, solitaire, rêveur, fasciné par les mondes invisibles. A travers les souvenirs de l’adulte et le regard de l’enfant, lelecteur découvre la maison habitée par ses parents et ses nombreux locataires. La visite commence par le rez-de-chaussée habité par une voyante. La maison porte son nom : Dar Chouafa. On faitconnaissance avec ses clientes, on assiste à un rituel de musique Gnawa, et on passe au premier où Rahma, sa fille Zineb et son mari Aouad, fabricant de charrues disposaient d’une seule pièce. Le deuxièmeétage est partagé avec Fatma Bziouya. L’enfant lui habite un univers de fable et de mystère, nourri par les récits de Abdellah l’épicier et les discours de son père sur l’au-delà. L’enfant de six ansaccompagne sa mère au bain maure. Il s’ennuie au milieu des femmes, Cet espace de vapeur, de rumeurs, et d’agitation était pour lui bel et bien l’Enfer. Le chapitre se termine sur une sur une querellespectaculaire dont les acteurs sont la maman de l’enfant et sa voisine Rahma.
Les temps du récit, dans l’incipit de la Boite à Merveilles.
Une ouverture au présent
Le présent de l’indicatif a desvaleurs différentes selon son emploi. Deux valeurs sont à retenir dans notre cas.
Le présent de l’énonciation : il correspond au moment où l’on parle.
Je songe / Je ne dors pas / Ma solitude ne datepas d’hier Ma solitude ( aujourd’hui, en ce moment)
Je vois P3 5 (maintenant que je parle) / Il me reste cet album pour égayer ma solitude P6 je crois n’avoir jamais mis les pieds dans un bain mauredepuis mon enfance / A bien réfléchir, je n’aime pas les bains maures P11.
Ce présent annonce un énoncé ancré dans la situation d’énonciation. Il révèle la présence d’un narrateur adulte et du…