Croissance économique.
Travail et emploi.
Définitions :
Marché : concept économique qui désigne la rencontre entre l’offre et la demande relative entre un produit déterminé. Pour les libéraux, le marché permet la régularisation de l’activité économique et mène à la réalisation des grands équilibres économiques grâce au système des prix. Les marchés peuvent être plus ou moins étendus dans l’espace : marché local,national ou domestique, international. L’internationalisation des entreprises, la mondialisation des économies entrainent la suprématie d’un marché devenu aujourd’hui mondial : marché des matières premières (pétrole), des capitaux et des biens de consommation (informatique, électronique grand public, production culturelle).
Marché des biens et services : marché permettant la rencontre del’offre et la demande des biens et services qui satisfont la consommation finale des ménages (produits alimentaires, automobiles, vêtements, consultations médicales…).
Marché du travail : marché qui assure la rencontre entre l’offre et la demande de travail. L’offre de travail est constituée par l’ensemble des individus qui recherchent une activité professionnelle et qui, ainsi, offrent leurdisponibilité et leur savoir-faire à un employeur contre le versement d’une rémunération. La demande de travail trouve son origine dans les politiques de recrutement des employeurs qui ont besoin de collaborateurs pour mener à bien leur production.
Salariat : relation institutionnelle entre un employeur et un salarié définie par le contrat de travail. En France, le salariat s’instaure progressivement audébut du 19e siècle au fur et à mesure du développement d’un marché du travail au sens moderne. Les caractéristiques du rapport salarial sont précisément par le droit du travail qui repose sur la loi et les conventions collectives réunissant les partenaires sociaux (syndicats de salariés et d’employeurs, représentants de l’Etat).
I. La division du travail.
1. Qu’est-ce quela division du travail ?
La division du travail est un processus de répartition des tâches productives entre plusieurs individus, ou groupes d’individus, qui sont spécialisés dans des activités complémentaires.
2. La division du travail selon Adam Smith.
Adam Smith montre l’intérêt de la division du travail dans son livre La Richesse des nations (1776). Pour lui, « l’opulencenaît de la division du travail », car la division du travail a pour conséquence positive d’accroître la production et la productivité de chaque travailleur.
La division du travail augmente l’efficacité du travail humain dans la mesure où l’on constate :
– l’accroissement de l’habileté des travailleurs lié à la spécialisation. Chaque travailleur est spécialisé dans une seule tâche quidevient son domaine d’excellence.
– La suppression des temps morts : il n’y a pas à « passer » d’une opération de production à une autre. L’entreprise gagne du temps, ainsi, la productivité horaire s’accroît.
– l amélioration des équipements existants dans la mesure où des travailleurs spécialisés dans une seule tâche sont plus à même de perfectionner leurs outils. La :division du travailgénère également l’existence d’une classe d’ingénieurs spécialisés dans l’élaboration des nouveaux biens d’équipement.
Pour Smith, la division du travail ne se limite pas à l’univers de la manufacture, il étend son principe de la division du travail à l’ensemble du corps social. Chaque individu, en fonction de ses talents et aspirations individuels se spécialise dans un métier en particulier.Les produits de son activité sont alors vendus sur le marché et le gain monétaire obtenu lui permet de se procurer les biens qu’il ne réalise pas.
L’échange sur le marché crée ainsi un « lien social » entre l’ensemble des acteurs du système productif. Adam Smith développe également le principe d’une division international du travail (DIT) : c’est la loi de l’avantage absolu.
II….