Les causes du chomage

décembre 1, 2018 Non Par admin

Mélanie PONCELET Evaluation économie

Synthèse : LE CHÔMAGE A QUI LA FAUTE ?

Le chômage est-il une fatalité ? Qui en est responsable ? Peut-il être évité ? Autant de questions que se sont posées Nicolas Baverez, Alain Minc, Jean-Baptiste de Foucauld et Alain HOUZIAUX, pour tenter de répondre à une problématique commune qui est « le chômage à qui la faute ?». Pour répondre à cetteproblématique nous verrons dans une première partie le libéralisme et le droit du travail, dans une deuxièmes partie le chois du chômage et son prix, dans une troisième partie coopérer pour l’emploi et dans une quatrième partie la triste exception française du chômage de masse.

I. LE LIBERALISME ET LE DROIT AU TRAVAIL

Selon Alain HOUZIAUX, le chômage est principalement dû au choix d’undéveloppement capitaliste et libéral de la France qui n’a pas choisi un objectif de plein emploi mais plutôt d’indemnisation du chômage. Dans le système capitaliste, la croissance des entreprises ne repose n’on pas sur l’augmentation du personnel mais sur les gains de productivité qui découlent du progrès technique.
Alain Houziaux explique qu’il est possible et surtout important de permettreprivilégier le travail pour un plus grand nombre de personnes. D’une part en ayant une meilleure répartition du travail et d’autre part parce-que le travail est la meilleure des socialisations. Pour permettre l’accès à l’emploi à un plus grand nombre de personne, il existe trois moyens à mettre en œuvre, la diminution de la durée hebdomadaire du temps de travail, favoriser l’alternance des périodesde travail et de non-travail tout au long de la vie active (de 18 ans à 65 ans) et une indemnisation de l’offre de travail par l’Etat au lieu que ce dernier indemnise les chômeurs.
Le remède au chômage serait selon lui, la régulation des modalités de travail.
Alain Houziaux conclut par une remarque sur le fait que nous ne sommes pas prêts à partager le travail et que, de son côté, l’Etat sedisculpe de son devoir envers ses citoyens en leur versant des indemnités de chômage au lieu de leur fournir du travail.

II. LE CHOIX DU CHOMAGE ET SON PRIX

Selon Alain MINC, la société française se dirige vers une montée nécessaire de l’immigration pour palier au manque créé par ceux qui ne veulent pas travailler; cette immigration sera simultanée à un plein emploi (pour ceux qui veulent etpeuvent travailler) et une exclusion grandissante. Il expose trois formes de chômage définies : le chômage frictionnel, volontaire et transitoire pour ceux qui veulent et peuvent travailler, le chômage structurel, involontaire et dû à la conjoncture et aux conditions du marché du travail et le chômage de confort qui correspond aux personnes qui ont trouvé un équilibre entre les prestationssociales, du travail au noir et un peu d’activité. Ce type de chômage reflète le contexte actuel et découle d’un choix de société. Il avance l’idée que ce choix de chômage par la société française est le fait des politiques , des élites, de toute la population et de tous les acteurs sociaux en rappelant qu’il a été accepté à plusieurs reprises qu’on diminue l’indemnisation des chômeurs de longue durée(les plus menacés par l’exclusion) au profit de ceux qui ne connaissent qu’un chômage temporaire.
Pour lui il faudrait tout d’abord, faire baisser le coût du travail non qualifié, et ce de deux manières possibles : la manière libérale consisterait à toucher le salaire minimum ou à le contourner et la seconde possibilité serait de redistribuer en réduisant les charges sociales sur les emplois nonqualifiés et en prélevant l’ensemble de la collectivité.

III. COOPERER POUR L’EMPLOI

Jean-Baptiste de FOUCAULD se pose la question de la responsabilité du chômage et démontre que ce phénomène ne peut être réduit à une seule cause. Il identifie quatre niveaux différents de responsabilité.
En premier lieu, le fonctionnement global du système économique qui peut être plus ou moins…