La révolution tunisienne, dissertation.
« La Révolution du Jasmin »
Liberté. Un mot, sept lettres, un droit. Si on l’enlève à un peuple, on ne peut qu’imaginer le fruit de la répression : La Révolution. Après 23 ans de dictature, de meurtres, de vols et d’injustice de toutes sortes, le peuple d’un petit pays du nord de l’Afrique, la Tunisie, se révolte. Le peuple reprend les reines de sa destiné. La famille duprésident Zine el-Abidine Ben Ali et celle de la première dame de Tunisie, les Trabelsi, n’auront pas gain de cause. Cette révolte populaire prend alors le contrôle du pays. C’est la « Révolution du Jasmin ».
Quelles sont alors les conséquences politiques envisageables de cette révolution ?
Nous évoquerons les causes qui ont engendrés les faits de la Révolution, et finalement les causesenvisageables dans le futur.
Pour qu’il y ai une Révolution, il faut qu’il y ai des causes, et celles-ci se sont cumulés pendant tout le règne de Ben Ali. En mars 1956, la fin du protectorat français est déclarée. La Tunisie a accès à une indépendance qu’elle perdra au fil des années. Avec Habib Bourguiba ; qui prend le pouvoir en 1957 ; libérateur du pays, le peuple Tunisien connaitune avancée des droits de l’homme et du statut de la femme. Pendant sa présidence, la constitution de la République Tunisienne a été promulguée et il a établi un décret-loi qui autorise la présidence à vie. Vers la fin de la présidence de Bourguiba, la Tunisie souffrait un désordre politique.
Et c’est le 7 novembre 1987, date fatidique, que Zine el-Abidine Ben Ali fait un coup d’Etat « médical »et s’auto déclare président de la République. Dès le début, on remarque un gouvernement autoritaire, un parti unique (RCD) et médias et opposition contrôlés. C’est le début de la dictature.
1989, 1994 et 1999 ; durant les trois élections des trois années citées qui ont suivis son coup d’Etat, Ben Ali a été élu à 99 % des voix. En 2002, il a une soif de pouvoir si forte qu’il décide de lancer unréférendum afin de prendre un autre mandat. Le peuple semble dire « oui ». Un 4ème et un 5ème mandat se succèdent avec respectivement 94 et 89 % des voies. L’unanimité des voix laisse le peuple perplexe. Il n’est pas dupe mais sous la forte répression de l’opposition, personne n’ose dire « non ». Pendant toutes ces années, Ben Ali qui semblait être un rempart contre l’islamisme et le responsable du« miracle économique » qui a touché la Tunisie, cachait bien son jeu. En effet, tous les pans de l’économie tunisienne ont été confisqués par la famille royale. La corruption trouvait sa place à tous les niveaux, du PDG d’une banque au directeur d’école. Pout réussir en Tunisie, il fallait avoir de l’argent ou une relation avec la « Mafia Tunisienne ».
Ben Ali avait instauré un régime policieret donc le peuple tunisien vivait sous une omniprésence d’une police corrompue et sanguinaire. C’est un 17 décembre 2010, qu’à Sidi Bouzid, petite ville oubliée au centre de la Tunisie, que l’Histoire de la Tunisie va être bouleversée. Mohamed Bouazizi, un marchand ambulant s’immole par le feu, par exaspération et désespoir. Victime d’une grande injustice très fréquente du temps de Ben Ali, ilfinira par lui couter sa place.
Cette immolation par le feu de Bouazizi a été la goute qui a fait déborder le vase. En effet, ce fut le déclanchement du mécontentement populaire contre la vie chère, la corruption et la police ; en somme, les manifestations visaient directement les piliers du régime Ben Ali. Les manifestations populaires se propagent dans toute la Tunisie, maiscelles-ci se font de plus en plus violentes.
Ainsi, dés le 24 décembre 2010, la police tire à balles réelles sur contre les manifestants, qui, en guise de représailles, enflamment, saccagent et pillent les commerces, surtout le centre-ouest du pays. Les émeutes font beaucoup de morts, de blessés et d’emprisonnés, et personne ne sait réellement quelle est l’ampleur des dégâts. Dès le 11…