Violence

novembre 27, 2018 Non Par admin

Statistiques [modifier]
France [modifier]
Article connexe : Droits de l’homme en France.

Depuis les années 2000, plusieurs enquêtes nationales ont tenté de dresser un bilan statistique des violences conjugales en France, mais seulement pour les victimes féminines. Une femme sur 10 aurait déclaré être victime de « violences conjugales » selon l’enquête nationale sur les violences envers lesfemmes en France (ENVFF), 2000) [1]).

La méthodologie de cette enquête de victimation a été critiquée, notamment par Marcela Iacub, Hervé Le Bras et Élisabeth Badinter. Première critique : l’enquête additionne des comportements objectivables (violences physiques) et des comportements non-objectivables (violences psychiques), lesquels sont de plus mesurés de manière très fantaisiste. Deuxièmecritique : seules des femmes sont interrogées, ce qui par définition enlève toute possibilité d’évaluer le nombre d’hommes violentés.

Ces attaques ont eu entre autres des réponses dans Nouvelles Questions Féministes (volume 22, n°3, 2003).

Alors qu’au Canada, l’Enquête Sociale générale (ESG) a évalué les victimes des deux sexes dès 1999, en France, c’est seulement en 2007 qu’une l’évaluationquantitative des hommes violentés a été produite une première fois par l’Observatoire national de la délinquance (OND, soit 110 000.

Selon l’Etude nationale sur les décès au sein du couple, menée par la délégation aux victimes du ministère de l’intérieur, 156 femmes et 27 hommes ont été tués en 2008 par leur compagnon ou compagne [2]. Ainsi:

* En France une femme a une probabilitéextrêmement faible de mourir sous les coups de son compagnon au cours d’une année, cette probabilité est en fait de l’ordre de 0,000005.
* En France un homme a une probabilité extrêmement faible de mourir sous les coups de sa compagne au cours d’une année, cette probabilité est en fait de l’ordre de 0,000001.
* 18% de toutes les morts violentes recensées en France et, dans lesquelles l’auteur aété identifié ont eu lieu dans le cadre du couple.
* 35% des crimes conjugaux sont liés à la séparation (commission par des « ex » ou séparation en cours)
* 34% des auteurs d’homicides, uniquement masculins, se sont suicidés après leur acte.
* 20% des homicides sont commis sous l’emprise de l’alcool ou de produits stupéfiants.

Pour l’année 2007, les violences conjugales sechiffrent à plus de 47 500 faits constatés par les services de police et de gendarmerie, d’après l’Observatoire national de la délinquance – Grand angle n°14 – juillet 2008 [réf. nécessaire].

Enfin, selon une étude commandée par le ministère de la parité [réf. nécessaire], le « coût » des violences conjugales en France se chiffrerait, pour l’année 2006, à 1 milliard d’euros (coût santé, police-justice,logement-prestations sociales, humains, perte de production domestique[http//www.femmes-egalite.gouv.fr]).
Étude de l’OMS [modifier]
Scène de violence conjugale avec un problème d’alcoolisme

Une étude menée par l’Organisation mondiale de la santé, basée sur des interviews de 24 000 personnes dans 10 pays différents, montre une prévalence de violence conjugale variant suivant le site entre 15et 70% des femmes interrogées [3].

Dans ce cas aussi, il est dommage que les concepteurs de l’enquête n’aient pas jugé utile d’interroger les hommes, et cela officiellement pour des raisons de coût. Les hommes violentés sont aussi nombreux dans les pays du Tiers-monde que dans les pays occidentaux.

Les femmes subissent en majorité les violences au sein du couple (violences psychologiques,verbales, contraintes économiques, agressions physiques et violences sexuelles). Elles sont victimes d’hommes immatures, égocentrés ou présentant de graves troubles de la personnalité (« On reconnaîtra ici les dynamiques paranoïaques ou les aspects mégalomaniaques, privilégiant l’emprise dans leur approche de l’autre. ») [rapport du Dr Coutanceau – Ministère de la cohésion sociale – 2006][4] Pour…