28-Yourcenar-marguerite

décembre 19, 2018 Non Par admin

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André Durand présente

Marguerite de Crayencour
dite

Marguerite YOURCENAR

(France – États Unis)

(1903-1987)

Au fil de sa biographie s’inscrivent ses œuvres
qui sont résumées et commentées
(surtout ‘’Mémoires d’Hadrien’’ et ‘’L’œuvre au noir’’).

Bonne lecture !

Née à Bruxelles d’un père français, Michel de Crayencour, oisif fortuné et cultivé,et d’une mère belge, Fernande Cartier de Marchienne, qui mourut dix jours après sa naissance, elle grandit, demi-orpheline solitaire, en France, dans la propriété du Mont-Noir, près de Lille. Elle n’alla jamais à l’école, son père se faisant son précepteur et l’initiant très tôt à la culture gréco-latine, et elle n’en obtint pas moins son baccalauréat. En 1912, à la suite de la vente de lapropriété du Mont-Noir, ils s’installèrent à Paris. En 1914, la guerre incita M. de Crayencour à se réfugier, avec sa fille Marguerite, à Richmond en Angleterre. C’est au British Museum qu’elle vit, pour la première fois, le buste de l’empereur Hadrien. Elle apprit l’anglais et commença, avec l’aide de son père, à étudier le latin. En 1919, il finança à compte d’auteur ‘’Le jardin des chimères’’, poèmedialogué que sa fille a composé sur la légende d’Icare, observant les règles de la prosodie classique quand plus personne n’en voyait la nécessité. Ensemble, le père et la fille choisirent pour elle un pseudonyme qui est l’anagramme de leur nom de famille : Yourcenar, qui deviendra son nom légal aux États-Unis, à partir de 1947. En 1921, elle entreprit une oeuvre qui allait devenir ‘’Mémoiresd’Hadrien’’. En 1922, elle publia à compte d’auteur ‘’Les dieux ne sont pas morts’’. En 1924, elle visita avec son père la villa Adriana qu’elle décrira dans ‘’Mémoires d’Hadrien’’. En 1922, elle commença une biographie de Pindare et se rendit régulièrement en Suisse, où son père se faisait soigner. Elle publia dans ‘’L’Humanité’’ un article intitulé ‘’L’Homme’’. En 1929, son père mourut à Lausanne. Parutalors le premier de ses ouvrages publié par une vraie maison d’édition :
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‘’Alexis ou le traité du vain combat’’
(1929)

Nouvelle

Dans une longue lettre adressée à Monique, son épouse qu’il quitte et qu’il prend à témoin, Alexis relate le «vain combat» de sa volonté, de sa tendresse conjugale, contredes désirs dont il découvre qu’ils ne le portent pas vers les femmes. Mettant ainsi fin au mensonge, il cherche à sortir d’une situation fausse qui est l’échec de son mariage et reprend sa liberté.

Commentaire

Comme tous les héros de Marguerite Yourcenar, Alexis s’interroge pour mieux comprendre le monde et mieux se comprendre lui-même. Sur l’inaptitude à aimer, sur le thème jusqu’alorsinterdit de l’amour homosexuel, ce petit texte cruel et pudique est une sorte d’Adolphe des années vingt qui affirme, dans la lignée de l’écrivain André Gide, la liberté des préférences sensuelles.
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Marguerite Yourcenar connut alors les années les plus intenses de sa vie de femme, non sans connaître des difficultésfinancières. Elle aimait, elle écrivait, elle vagabondait à travers l’Europe, qui se préparait au cataclysme sans en être toujours consciente. Yourcenar fut un peu moins inconsciente que beaucoup d’autres. En 1931, elle passa plusieurs mois en Grèce, travaillant avec Constantin Dimaras à une traduction des poèmes de Constantin Cavafy.
Elle publia :____________________________________________________________

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‘’La nouvelle Eurydice’’
(1931)
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‘’Pindare’’
(1931)
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‘’La Mort conduit l’attelage’’
(1934)

Recueil de trois nouvelles

Commentaire

Ce sont des esquisses d’après…