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novembre 25, 2018 Non Par admin

Chapitre IV : les risques des spécialisations

Selon la théorie des avantages comparatifs, tout les pays quelque soit leur niveau de développement disposent d’atouts qui doivent leur permettre de bénéficier de gains par l’échange avec le reste du monde. Il suffirai donc de repérer ses avantages pour permettre à la collectivité du pays d’être en meilleurs situation qu’en autarcie grâce aucommerce. En réalité l’ouverture au commerce comporte également des risques, surtout pour les pays fragile.

I- La nécessaire flexibilité de l’appareil productif.

L’obtention du gain a l’échange suppose une capacité d’adaptation du système économique du pays qui peut pauser de gros problèmes. En effet la transition de l’autarcie vers l’ouverture suppose que le ou les facteurs de productionpuissent changer de secteur sans difficultés. C’est-à-dire que les facteurs utilisés dans les branches désormais concurrencé par les importations quittent celle-ci pour aller vers les branches exportatrices dont la production augmente du fait de l’existence d’une demande d’exportation. En théorie cette adaptation est supposée se faire sans couts les facteurs étant parfaitement mobile entre branche.(C’est l’hypothèse de Ricardo sur la mobilité intra national parfaite du facteur de production). Dans la réalité elle peut s’avéré couteuse voir impossible particulièrement dans les PED. Les obstacles à la mobilité géographique et surtout la nécessité de former la main d’œuvre pour de nouvelles productions peuvent rendre difficile voir impossible l’adaptation des pays aux exigences du marché mondial.Les théories qui justifient le libre échange tout en offrant un cadre de réflexion intéressant ne peuvent donc servir de modèle pour tout les pays en toutes circonstances.

II- Concentration des exportations et dépendance à l’égard du marché mondial.

Même si un pays dispose d’avantages comparatifs forts (lié à des ressources naturel importantes) ce qui lui garanti une certaine stabilitédans l’utilisation de ses facteurs il n’est pas a l’abri pour autant de choc venu de l’extérieur. La concentration des exportations sur un nombre réduit de produits peut fragiliser l’économie du pays puisque ses recettes d’exportation sont étroitement dépendante des courts mondiaux et des volumes demandé d’ailleurs ces deux éléments sont en parti lié. A cet égard les pays se trouvent dans dessituations très inégales comme l’indique le tableau page 62 du poly. Il est claire que les pays comme le Burkina-Faso dont la quasi-totalité des exportations de cotons ou comme la cote d’ivoire dont la moitié des exportations est du cacao sont beaucoup plus dépendant du marché mondial que la France dont le premier produit d’exportation (automobile) représente seulement 6 % du total et toute les autresmarchandises moins de 5%.

Remarque :

Burkina-Faso
* Coton
* Riz
* Karité
Cote d’ivoire
* Cacao
* Noix de coco
* café
* taro

Mais les gains retirés de l’échange notamment en termes d’excédent commercial ne sont pas lié de façon simple a la capacité du pays a diversifier ses exportations. Exemple : L’Arabie saoudite qui exporte presque exclusivement dupétrole (brut et raffiné) a pu fonder son développement sur ce seul produit.
Le japon troisième exportateur mondial est relativement peut diversifier si l’on compare son degré de concentration avec celui de certain autre pays développé comme ceux d’Europe. En revanche l’Inde qui apparait plus diversifié que le Japon fait partie des pays les plus pauvres du monde en termes de PNB/hab.

Nota : l’Indece classait 175 en PNB/hab, le Japon 11ème, la France 16ème sur 224

La concentration des exportations sur quelques produits peut donc correspond à des situations très différentes en termes de développements. Le contenu technologique des biens et le dynamisme de la demande mondial joue un grand rôle de même que les liens qui existent entre les secteurs exportateurs et le reste de l’économie…