Synthèse de doc sur la politesse
Tenir la porte à une personne qui nous succède, céder sa place à une vieille dame, dire s’il-vous-plaît ou encore merci… Bien des actes ou paroles reflètent de la politesse ou du savoir-vivre.Quelles sont les fonctions de la politesse, élément essentiel au bon fonctionnement de la vie en société ? Le corpus étudié est composé de trois documents portant sur le thème de la politesse et des bonnesmanières. Dans chacun des documents nous allons voir que chaque auteur, dans la défense de sa thèse, fait appel à des exemples voire même des métaphores pour illustrer et argumenter son point de vue.Sous forme de dressage pour certains, et d’éducation pour d’autres, la politesse a une fonction formatrice. Si l’on en croît G. Andréani, le savoir-vivre est vécu par ses adversaires comme unecontrainte car il ne leur apporte ni bénéfice, ni profit. J.C. Mornet, lui, sous-entend que l’incivilité est la plupart du temps le fait de jeunes qui ont un comportement encore immature et égoïste.Quant à C. Zaidman, il met en évidence que la politesse pourrait ressembler à un dressage des enfants par des séries d’ordres et d’interdictions, et prolonge son analyse en insistant sur le fait quel’éducation moderne prime sur le formalisme et sur le dressage.
Pour un dialogue plaisant, agréable et efficace, un langage et des gestes adaptés facilitent les relations interpersonnelles : la politesse aune fonction facilitatrice. Selon G. Andréani et C. Zaidman, le savoir-vivre a deux fonctions, c’est un élément de réussite et une arme psychologique. G. Andréani insiste sur le fait qu’il a le pouvoirde créer un climat rassurant dans une relation et C. Zaidman affirme que le savoir-être est la coordination entre un petit nombre de principes permettant un dialogue efficient.
Outre la réflexion,la politesse est une manière de s’éloigner de l’animal et en permet la distinction. Elle a donc une fonction d’hominisation. G. Andréani fait apparaître que les bonnes manières et le savoir-vivre…