Strategie
Document 1 : la hausse du prix des matières premières pose des problèmes à Michelin Le titre Michelin chute de -3,5 % à 59,10 € après l’annonce de ses résultats en 2007. Les investisseurs restent très attentifs à la hausse des matières premières. La direction estime que pour l’ensemble de l’année 2008, la hausse du prix des matières premières pourrait générer des surcoûts estimés à 200 millionsd’euros, à taux de change courant, compte tenu du renchérissement, au cours du second semestre 2007, du caoutchouc naturel et de produits dérivés du pétrole entrant dans la composition des pneumatiques. Résultat, Michelin continuera la mise en oeuvre de sa politique tarifaire visant à compenser, par des hausses de prix, l’impact négatif de la hausse du coût des matières premières et poursuivra sesefforts, en termes de gains de productivité […], pour améliorer sa compétitivité. Les investisseurs estiment qu’une hausse des prix pourrait conduire à un léger ralentissement de la croissance des ventes. […]
« Michelin perd – 3,5%, surcoûts sur matières premières estimés », L’Expansion, 15/02/2008, http://www.lexpansion.com/.
1. 2. 3.
Quelle est la conséquence, pour Michelin, de la hausse duprix du caoutchouc naturel et des produits dérivés du pétrole ? Comment peut-on calculer la productivité ? Après avoir défini la productivité, rappelez, en complétant le schéma suivant, quels sont les effets possibles des gains de productivité sur les variables suivantes : salaires, profits, production, prix, consommation.
Gains de productivité
Augmentation
Augmentation
BaisseAugmentation
Augmentation
4.
Montrez que pour compenser la hausse du prix des consommations intermédiaires, la réalisation de gains de productivité est une solution plus efficace que l’augmentation des prix de vente.
Document 2 : comment démocratiser les livres d’art ? En Bretagne, Philip Plisson est une institution : ses images sont les best-sellers des marchands de souvenirs. Cet ancienélectricien, accro de la photo depuis le début des années 70, a renouvelé le genre un brin plan-plan de la carte postale de bord de mer. Ses phares assaillis par les flots, ses vues de Belle-Ile, ses clichés spectaculaires de courses nautiques ont mythifié une Bretagne à la réputation pluvieuse, au point d’en faire le nouvel Eden des amoureux d’embruns et de sensations fortes. […] C’est donc Hervé deLa Martinière, grand faiseur de beaux livres de photographies, qui est allé le tirer de son havre tranquille de La Trinité-sur-Mer. Objectif : faire de la star bretonne la nouvelle locomotive de sa fabrique à succès de librairie, inaugurée il y a quatre ans avec Yann Arthus-Bertrand et son pavé, La Terre vue du ciel. [La recette] de l’éditeur de la rue Christine à Paris réside dans la quantité,sa parade pour tirer les prix vers le bas. « Pour démocratiser le beau livre, il faut des économies d’échelle, donc des gros tirages, et avoir une diffusion internationale », raisonne Hervé de La Martinière. Dès sa création, en 1992, sa maison d’édition articule toute sa stratégie autour de ce principe, secouant au passage le monde poussiéreux des éditeurs parisiens. Le beau livre, destiné à desmilieux aisés et à un public averti, vivait alors de tirages confidentiels (5 000 à 10 000 exemplaires) et affichait des prix rédhibitoires (100 euros pièce en moyenne). Lorsqu’il rachète, cinq ans plus tard, l’éditeur américain Abrams (trois fois et demi plus gros que lui) pour réaliser ses fameuses économies d’échelle, Hervé de La Martinière passe pour un fou auprès des banquiers qu’il sollicite.Mais le résultat est probant : « Grâce aux coéditions que nous avons mises en oeuvre, le prix moyen de nos livres a baissé de 20 à 30 % », dit-il. […]
L. Dumont, « La Martinière, VRP du beau livre », L’Expansion, 01/04/2003, http://www.lexpansion.com/.
1. 2.
Rappelez la définition des économies d’échelle. Comment l’éditeur Hervé de la Martinière est-il parvenu à baisser le prix moyen…