Monnaie et financement iut gea

septembre 21, 2018 Non Par admin

Partie I : les formes et les fonctions de la monnaie
1. Les formes de la monnaie :

La monnaie peut servir à l’échange car un échange sans monnaie relève de l’économie de troc, difficilement réaliste avec une pluralité d’acteurs et de produits. La monnaie doit donc être facilement transportable, divisible, et conservable. Les puissances publiques vont essayer de prendre le pouvoir en matièrede création monétaire afin d’asseoir leur prestige.

Le bétail, cigarette (WW2), sel, objet précieux, sert d’échange mais la valeur est plus ou moins aléatoire selon les parties en présences. Les métaux précieux vont prendre le relais car ils sont plus facilement conservable et les différents États vont pouvoir contrôler sa production. Les pièces vont apparaitre en Turquie (7ème s. avantJ.C.). Le franc a été une monnaie d’échange et a vu le jour en 1360. Les billets ont permis de facilité les échanges et ils ont surtout permis de laisser aux coffres de vraies richesses pour ne transporter que des titres de payement (Palmstruch-1661, précurseur des billets et de la création monétaire). En 1667, la première faillite bancaire apparait car la création monétaire a été trop importantequand les possesseurs des billets ont voulus récupérer l’or, ce-dernier n’était pas suffisant.
[Historique de la monnaie : bétail?métal?pièces? billets?cartes de crédit & chèques]

2. Les fonctions de la monnaie :

La monnaie peut avoir au moins trois fonctions :
– faciliter l’échange (ci-dessus)
– être un instrument de réserve
– fonction de spéculation

Pour qu’une monnaie remplisse lafonction de réserve de valeur, il faut qu’il n’y ait pas trop d’inflation, que la zone ne perde pas de sa puissance par rapport aux autres zones.

La fonction de spéculation est peut-être la fonction la plus important de la monnaie à ce jour. Le développement des marchés financiers dans les années 80 ainsi que le marché monétaire, les marchés dérivés sur les valeurs mobilières ou les matièrespremières ont développés le volume d’échange au niveau national et international. Les flux virtuels sont des multiples des flux réels.
Si la monnaie sert de spéculation deux qualités doivent lui être reconnues :
– Il faut qu’elle soit totalement dématérialisée.
– Il faut qu’elle soit totalement soumise à un taux de change relativement stable.

Conclusion : les formes de la monnaie s’adapteaux fonctions. A ce jour, certain s’attache plus à la fonction de service (CB) qu’à la fonction de propriété (monnaie réelle).

Partie 2 : les théories monétaire

La théorie quantitative (Irvin FISHER) : Si la masse monétaire progresse alors que les échanges ne progresse pas (pas de croissance) on s’expose à une augmentation de prix c’est-à-dire de l’inflation car globalement la vitesse detransaction est un peu près constante à long terme [M.V=P.T : Masse Monétaire*Vitesse=Prix*Transaction]. C’est à partir de cette équation que les institutions financières européennes (la BCE) veulent limiter la création monétaire. Encadrer le crédit permet de limiter l’inflation en période de faible croissance (une croissance molle).

La théorie keynésienne (Keynes) : pour Keynes, on a affaire àdes économies mondialisées qui ont des politiques monétaires décentralisés. Faire baisser les taux d’intérêt d’un pays doit permettre de relancer le crédit (emprunt) pour investir et peut être consommé et donc relancer l’activité. Pour Keynes, la baisse des taux d’intérêts peuvent ne pas être efficace si les anticipations sont négatives. Un entrepreneur n’investit pas quand il pense que lacroissance n’est pas au rendez-vous. La baisse des ti peut même selon lui accentué l’épargne dans une catégorie de ménage. Ceux sont les théories keynésiennes qui ont guidés les plans de relance des années 30 mais aussi du plan de relance des années 2008-2010.

La théorie de Milton FRIEDMAN (années 80) : il a permis de justifier, de développer tous les marchés monétaires et financiers. Il veut limiter…