L’encyclopédie
L’encyclopédie
Diderot n’a pas inventé le principe de l’Encyclopédie. Il existait déjà à l’Antiquité grâce à Aristote et à Pline l’Ancien et était reconnu comme un idéal culturel. La connaissancede toutes les disciplines formaient le philosophe, idéal grec, et le parfait orateur, idéal romain.
L’Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers estune encyclopédie française, éditée de 1751 à 1772sous la direction de Diderot et D’Alembert.
C’est la première encyclopédie française. Cette ouvrage est très important par la synthèse des connaissances qu’ilcontient, il représente un travail rédactionnel et éditorial considérable pour l’époque. Enfin, au-delà des savoirs qu’il compile, le travail qu’elle représente et les finalités dont la chargent sesauteurs deviennent un symbole de l’œuvre des Lumières, une arme politique et, à ce titre, l’objet de nombreux rapports de force entre les éditeurs, les rédacteurs, le pouvoir séculier et ecclésiastique.Dans son article « Encyclopédie » en 1755, Diderot définit ainsi son entreprise: »Le but de l’Encyclopédie est de rassembler les connaissances éparses sur la surface de la terre (…) afin que lestravaux des siècles passés n’aient pas été inutiles pour les siècles qui succéderont; que nos neveux, devenant plus instruits, deviennent en même temps plus vertueux et plus heureux (…). »
De nombreuxpenseurs, philosophes, savants ont participé à cette entreprise hors du commun: d’Alembert, Voltaire, Montesquieu, Holbach, Condillac, Jaucourt , Damilaville, Dumarsay, Turgot et d’autres.
En 1751paraît le premier tome précédé du Discours préliminaire de d’Alembert. Puis c’est la première condamnation en 1752: le conseil du roi interdit les deux premiers volumes.
En 1753-1757, grâce ausoutien de l’opinion, de Malesherbes la publication reprend. Mais à nouveau c’est l’interdiction de 1758 à 1765 la publication est suspendue parinterdiction royale.
En 1765 les dix derniers volumes…