Le pouvoir

décembre 21, 2018 Non Par admin

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Pouvoir et légitimité
Initier de nouvelles pratiques, provoquer le changement dans une structure, à fortiori dans un parti, c’est se poser la question des pouvoirs et de l’organisation de ceux-ci. C’est se questionner inévitablement sur la démocratie et la légitimité des pouvoirs. Au risque d’agacer1, je crois qu’il est essentiel, avant même de formuler des réponses, de préciser, lessignifications de certains termes afin d’interroger nos représentations. Il se trouve que j’ai récemment eu l’occasion dans le cadre de mon activité professionnelle d’entreprendre un travail de clarification des concepts de pouvoir et de légitimité. Je reproduis ci-après quelques extraits qui ne proposent pas de solutions concrètes mais qui sont, me semble-t-il, de nature à apporter des éléments deréflexion. En tant que tel, ce texte n’est pas propositionnel, encore moins prescriptif, mais tente de faire l’état de la question telle qu’elle est traitée par quelques auteurs qui s’y sont intéressées. Je m’attache tout d’abord à commenter les définitions courantes du pouvoir, de l’autorité et de la légitmité. Dans un second temps, je procède à une petite recension d’écrits significatifs sur cesthèmes. Définitions courantes commentées de « pouvoir », « autorité » et « légitimité »2 Le mot pouvoir est largement polysémique. La première distinction à établir est celle entre le substantif et le verbe, entre la chose désignée et l’action exprimée. Puis, à l’intérieur de ces deux espaces sémantiques non étanches l’un à l’autre, de nouvelles précisions sont nécessaires. Le pouvoir (nom) Le nomdésigne : une capacité à…; une autorité sur… ; un droit à… ; une fonction de l’État ; toute autorité constituée ; une propriété d’une chose. Il apparaît que ces différentes significations ne sont pas égales. En effet, si l’autorité a intérêt à s’appuyer sur une capacité, cette dernière n’ouvre pas automatiquement un droit. Par ailleurs, avoir un droit peut être créatif d’autorité sans signifier unecapacité particulière. Plus diverses encore, la fonction législative de l’État ne se situe pas au même niveau que l’autorité spirituelle d’une organisation religieuse ou la propriété d’irritation de la piqûre d’un insecte. Si l’on s’intéresse aux prépositions qui suivent les significations de pouvoir, il est possible de constater que à indique le rapport pluridimensionnel (de lieu, de temps, dedestination, de possession, de moyen, de manière, de prix) alors que sur marque exclusivement un rapport ou le contact avec ce qui est en dessous. Ainsi, il ne faut pas confondre le pouvoir à qui est signifiant selon le contexte et le pouvoir sur qui indique avant tout un lien de subordination. Les synonymes3 du substantif pouvoir sont nombreux pour chacune de ses significations : qualité de quelqu’un(du don à la maîtrise, de l’influence à l’empire) ; pouvoir de faire quelque chose (de la licence au droit, de la permission à la liberté) ; juridique (de la procuration au mandat, de l’attribution au droit) ; sous le pouvoir de… (de l’influence à la dépendance, de la disposition à la férule) ; politique (du régime à l’État, de l’autorité au commandement).

Chères et chers camarades, comme vousle savez, je suis un nouvel adhérent, non pas parce que je suis un jeune qui s’engage dans la vie politique mais bien parce que le 21 avril a été pour moi le catalyseur d’une remise en cause de ma démarche : je ne pouvais plus me satisfaire au mieux de la contestation et au pire du désengagement. C’est parce que les us et coutumes du PS ne me sont pas familiers, que je les questionne à ma manière,en fonction de qui je suis. Je suis conscient que cette posture peut agacer tant il est vrai que je n’ai eu aucun coup de foudre pour le PS. Si je respecte (bien que le respect soit malheureusement aussi le premier tribut aux caïds) l’ancienneté des engagements de certains d’entre vous et que je ne doute pas de votre volonté sincère à faire changer notre parti, je sais aussi que nous sommes…