Le passage de l’espagne dans la crise contemporaine.
Antoine Sandoval
Pierre Dupont
Groupe B
L’implosion progressive de l’économie espagnole dans la crise contemporaine.
L’Espagne est rentrée dans l’union européenne en 1986, elle obtient alors un statut important au sein de cette nouvelle alliance, par la suite elle va s’affirmer progressivement, grâce aux aides de l’union européenne, jusqu’à devenir la 8eme puissance économiquemondiale , elle fait alors face à une période de réussite économique (entre 1975 et 2007) appelé « le miracle économique espagnol » qui a reposé en grande partie sur le dynamisme du secteur de la construction, lui-même facilité par la spéculation immobilière qui a multiplié par trois la valeur des bureaux et des logements en moins de dix ans. Comme tout le monde l’Espagne a subit la crise économiquemondiale de 2008, mais elle l’a subit a une échelle différente de beaucoup d’autres pays. En effet en Espagne la crise a été très forte , à tel point qu’elle passe d’un pays que l’on peut appeler modèle , à un « PIGS » , ce thermes est un acronyme peu flatteur utiliser pour la première fois par des journalistes britanniques et américains en parlant des pays les plus touchés par la crise tel que lePortugal , l’ Italie, la Grèce, l’Espagne (Spain). Ces pays ont eu une activité économique en dents de scie pendant quelques années, au début du XXIe siècle, ils étaient vus comme manquant de discipline fiscale et avaient régulièrement un important déficit commercial, ce qui menait à des questionnements relatifs à la stabilité de l’euro. De plus, ils ont régulièrement un taux de chômage élevé.
Nousallons donc vous parlez de l’implosion progressive de l’économie espagnole dans la crise contemporaine.
Dans un premier temps nous verrons l’Espagne comme un pays modèle mais néanmoins fragile. Puis nous parlerons de la bulle immobilière espagnole et pour finir, nous nous intéresserons de la situation actuelle de l’état.
I) Un pays modèle mais néanmoins fragile.
a) Les Causes du succèséconomique.
L’Espagne a été assimilée pendant plusieurs années à un « pays modèle », avec, un taux de chômage en baisse, atteignant les 7,5% avant la crise économique de 2008. Le taux de chômage a été divisé par plus de deux durant plusieurs années. En 1995, le taux de chômage en Espagne était le plus élevé des pays occidentaux membres de l’OCDE (Organisation de coopération et de développementéconomiques) : 22,4% : presque un actif espagnol sur quatre. Depuis dix ans, les choses ont bien changées et le taux de chômage a été divisé par plus de deux pour tomber à 9,3%. Les prévisions espagnoles pour 2006 annoncent un taux de chômage de 8%. Le mois de septembre nous a dévoilé un fait révélateur, ayant la réputation d’être mauvais pour les chiffres du chômage, étant donné que les emploissaisonnier disparaissent en cette période, il n’en a rien été en Espagne puisque le nombre de chômeurs a encore diminué de plus de 5.000 personnes. En un an, ce sont 907 500 postes de travail qui ont été créés, ce qui, à l’échelle de l’Espagne, compte tenu de sa population, est considérable. Bien entendu, certains, à commencer par les syndicats espagnols, se sont empressés de faire remarquer que prèsdes deux tiers des nouveaux emplois sont des contrats à durée déterminée. La question est alors soulevée quant à la précarité de l’emploi en Espagne, qui certes fait diminuer le chômage mais qui reflète un malaise, à tel point que les syndicats qualifient ces emplois comme de « faux emplois ».
Nous avons ici un graphique représentant le taux de chômage en Espagne entre 1999 et 2007, où on peut yobserver un taux de chômage en constante baisse :
Entre 2004 et 2007, la croissance de l’Espagne était assez forte (presque 4 % par an). Cette forte croissance a été possible grâce notamment à la croissance rapide de l’industrie depuis les années cinquante et à l’essor du tourisme. Entre 1995 et 2001, les emplois industriels ont augmenté de 38 %. À partir de 1964, une série de plans de…