La seconde guerre mondiale : une fatalité ?

septembre 5, 2018 Non Par admin

La 1ere Guerre mondiale est l’évènement marquant du début du XXème siècle. Commencée en 1914 pour s’achever en 1918, cette guerre devait durer peu de temps, quelques mois seulement, car on avait conscience de la puissance meurtrière des nouvelles armes. Au total, jusqu’en 1918, elles vont vomir la mort : plus de 20 millions de morts dans le deux camps sont à déplorer et plus de 21 millions deblessés . Les bélligérants de cette tragédie sont nombreux : France, Russie, Royaume-Uni, Serbie, Italie, Etats-Unis, Belgique, Japon, Allemagne, l’Autriche-Hongrie, l’Empire Ottoman et la Bulgarie. Cette guerre, parfois qualifiée de totale, a atteint une échelle et une intensité inconnues jusqu’alors.
Sachant les malheurs que cette guerre a amené : aurait-il été possible d’ empêcher cette dernière? Il convient d’arrêter le temps pour tenter de comprendre les mentalités des gens de l’époque en nous intéressant dans un premier temps à la montée du nationalisme qui prônait la Guerre. Ensuite, nous verrons en quoi consiste l’engrenage des alliances et enfin, nous examinerons le mouvements qui aurait pu arrêter à temps ce drame : le Pacifisme.

Le nationalisme c’est le sentiment de vifattachement à la nation, c’est-à-dire d’une grande exaltation de l’idée nationale ; c’est également une doctrine politique qui a pour priorité absolue l’intérêt national, aux intérêts particuliers d’une part et sur les intérêts des autres nations d’autre part ; le nationalisme c’est surtout la volonté d’un peuple de posséder un territoire national, c’est une doctrine qui revendique le droit pour unenationalité de former sa propre nation. De 1907 à 1914, un nationalisme agressif
s’exacerbe dans tous les pays.
En Allemagne, le nationalisme porte le nom de pangermanisme. Il remonterait des années 1800, suite aux guerres napoléoniennes : les Allemands étaient, à cette époque un peuple sans unité politique depuis la Réforme, lorsque le Saint Empire romain germanique fut divisé en une sériede petits États indépendants. Les nouveaux nationalistes allemands, principalement de jeunes réformistes, désiraient réunir l’ensemble du peuple partageant l’ethnie et la langue allemande, les Volksdeutschen. Ainsi se développe le Volkstum, rassemblement de tous les hommes de même langue, de même culture.
L’identité binationale en Autriche-Hongrie quant à elle forme une situation particulièrepour cet État, Empire central en Europe.
Le XIXe siècle voit la naissance ou l’affirmation de sentiments nationalistes au sein des différents peuples regroupés sous l’autorité de l’Empire Austro-hongrois, avec par exemple la « Renaissance nationale » tchèque.
En France, le nationalisme renaît suite à des conflits précédents non résolus comme la perte de l’Alsace-Lorraine. Accompagné d’unepropagande intense, le nationalisme commence à se graver dans l’esprit des français qui réclament de plus en plus la Guerre et les mesures adéquates vont être prises pour s’y préparer.
En effet, dans les deux camps, la course aux armements s’accélère et il y a surenchère dans la préparation de la guerre. Les dépenses consacrées aux armées
s’envolent. Les fortifications frontalières ,l’artillerie (le fameux canon de 75 de l’armée française) et les flottes de guerre (le Dreadnought britannique et les cuirassés allemands) absorbent une bonne partie des budgets des États. Le matériel est modernisé et la durée du service militaire allongée dans plusieurs pays : en France, la durée du service militaire passe à 3 ans en août 1913 pour pallier l’infériorité numérique de la France face àl’Allemagne, cette réforme n’a d’ailleurs pas vraiment posée problèmes aux français.

Ainsi, l’Europe est dirigée par les idées nationalistes : la Guerre serait alors inévitable. L’équilibre est fragile en Europe depuis le début du XXème siècle et il s’en est fallu de peu pour que la guerre éclate en 1911. Mais en 1914, l’engrenage des alliances s’est déclenché et la Guerre a été déclarée.

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