La révolution twitter ; téhéran juin 2009

décembre 8, 2018 Non Par admin

Comprendre la situation politique d’un pays est quelque peu corsée lorsque la censure est monnaie courrante. C’est le cas de l’Iran lors des élection présidentielle de juin 2009, ou le gouvernement à fait tout son possible pour empêcher la réalité d’être révélée aux yeux de tous. De par le monde, le mouvement de contestation a eut de nombreuses répercussions, tant dans les médiastraditionnelles que dans les nouveaux médias. Dans la presse occidental, cet événement à été nommé la “Révolution Twitter”, dû à l’importante activités qu’il y a eut sur les médias sociaux, dont Twitter[1] en particulier. En réponse au titre de la chanson, The revolution will not be televised du chanteur Gill Scott Heron, des journalistes ont affirmé : “ The revolution will be tweeted”. Dans le but decomprendre la situation politique de l’Iran, nous allons tenter d’expliquer ce moment historique ou le peuple a été en mouvement autant dans la rue que sur le cyberespace. Pour cette étude de cas, l’important n’est pas de définir particulièrement les effets d’un médias social, qu’est Twitter, mais bien de déterminer dans un perspective large les impacts plausibles du cyberespace. Nous présenterons lesgrandes lignes de l’événement, et ce que l’on croit être les facteurs qui ont contribués à mobiliser le peuple dans la rue. La réflexion que nous menons est fondé sur un amas d’hypothèses et de questionnements sur le sujet. Cela dit, ce fragment d’analyse est une esquisse provisoire qui est, a priori, à poursuivre.

Contexte d’émergence

Afin de prendre acte de la légitimité de cesprotestations, il est nécessaire de faire une rétrospection de l’événement. Ensuite, il est important d’analyser le mouvement de contestation de cette révolte. Comme nous pourrons le constater, les caractéristique de ce mouvement aident à tisser des liens entre la conjoncture de juin 2009 et l’histoire nationale du peuple.

En Iran, lors des élections présidentiel, le président Ahmedinejad ainsi quele régime des mollahs, auraient fraudé massivement le processus électoral dans le but de se faire réelir pour un mandat supplémentaire. Les Iraniens se sont dirigés en masse, particulièrement dans les rues de Téhéran, pour protester contre la fraude du gouvernement conservateur[2]. Après quelques jours de contestation, le gouvernement à recompté les votes, et malgré tout il a sanctionnésévèrement ceux et celles qui étaient en désaccord avec les résultats électoraux. Le régime en place à eu recourt à un puissant appareil répressif pour assurer son pouvoir en place. Les méthodes utilisées lors des élection législatives de juin 2009 l’attestent : le régime a eut recours aux bassidj de manière exagéré en tuant plus de 80 personnes et en arrêtant plus de 4000 manifestants[3]. Le gouvernementà fait sont possible pour empêcher les reportages et la créations de nouvelles autours de ces protestations qui ont mobilisés plusieurs millions d’Iraniens.

Durant les semaines qui ont suivit la réélection du président, le peuple iranien s’est mobilisé par millions dans les rues de Téhérans. Le peuple a protesté, et proteste encore aujourd’hui, contre la fraude et la corruption du régimethéocratique. Depuis la Révolution iranienne de 1979, la protestations post-électoral de juin 2009 a été la plus importante contestation. Cela dit, il doit y avoir un fort sentiment national au sein du peuple pour que plusieurs millions d’individus se mobilisent dans la rue. Il est apparait que la finalité de ces manifestations est d’exprimer la révolte du peuple face aux autorités religieuses quiverrouillent le processus électoral depuis la révolution iranienne de 1979. Selon Ghasem Izadifar, “la Révolution islamique a conduit à l’émergence de deux orientations politiques contradictoire. La première, libérale et démocratique, conclut à la compatibilité entre la foi et la liberté. La seconde, conservatrice islamique, rejette le principe de la liberté de l’Homme, revendique la…