Irlande

décembre 9, 2018 Non Par admin

L’Union Européenne

et

l’Irlande

SOMMAIRE

I. Introduction 3
II. L’Irlande et l’Union Européenne 3
1) L’intégration 3
2) Une intégration réussie 4
3) Une intégration bénéfique 4
4) Merci l’Europe, mais pas trop… 4
III. L’Irlande et la crise économique de 2008 4
1) La crise économique dans l’Union Européenne 4
2) L’aide financière de l’Union Européenne 4
3)Le Tigre Celtique en difficulté 4
IV. Conclusion 4

Introduction

L’Irlande et l’Union Européenne

L’intégration

Pendant des décennies, avant l’intégration de l’Irlande au sein de l’Union Européenne, on pouvait douter de la capacité d’un petit pays pauvre comme l’Irlande, à survivre dans une communauté d’états dont les économies des pays étaient similaires les unes desautres. Tout le monde voyait l’Irlande incapable et doutait des capacités de ce petit état postcolonial. Ce sentiment s’accentuait davantage lorsqu’on évoquait la forte dépendance économique du pays avec le Royaume-Uni.

Dès 1961, l’Irlande a entamé des démarches d’une demande d’adhésion à la communauté européenne. En octobre 1962 la France pose son véto et empêche la candidature Britannique, cequi a entraîné par la même occasion, le report de la candidature Irlandaise. Une seconde demande d’adhésion a été renouvelée le 11 mai 1967 par le Royaume-Uni et l’Irlande mais cette deuxième tentative n’a pas abouti davantage, en raison d’un second veto français, celui du Général de Gaulle, qui était fermement opposé à l’adhésion Britannique. Par conséquent, il en était encore une fois de même pourl’Irlande du fait qu’elle venait de renforcer ses liens économiques avec la Grande-Bretagne, en signant deux ans plus tôt, « l’Accord de libre-échange anglo-irlandais ».

A partir du 1er et 2 décembre 1969, lors du sommet européen de la Haye, les portes de la communauté s’ouvrent enfin pour l’Irlande, et notamment grâce au départ du Général De Gaulle de la scène politique Européenne.

Pourrendre l’adhésion de l’Irlande possible, un protocole spécial en complément de l’acte d’adhésion a été conçu ; celui-ci reconnaissait le statut de « pays de la communauté en voie de développement ». Grace à cela l’Irlande, bénéficiait des aides spéciales pour « la correction des déséquilibres économiques et sociaux de caractère régional et structurel ».

Au final, les termes de ce traité était trèsfavorables à une bonne intégration de l’Irlande. Ils ont été modelés à partir de celui mis en place précédemment pour l’adhésion de l’Italie.

Cependant l’Irlande a connu une intégration mouvementée, refoulée deux fois en raison du véto Français. Elle intègre finalement l’ Union Européenne avec l’image d’une économie sous perfusion. Les Irlandais y constate une véritable opportunité mais l’imagede « boulet économique » leur colle à la peau ; ce qui est souvent très mal perçu par l’ensemble de l’Union Européenne.

Une intégration réussie

Lors de son entrée, l’Irlande faisait figure d’Etat pauvre et était souvent comparée à un pays du Tiers-Monde. Depuis, elle a fait considérablement progresser son économie au point d’avoir reçu l’appellation de « Tigre Celtique ». Le pari de l’UnionEuropéenne s’est avéré gagnant. En effet, lors de l’année 2000 l’Irlande enregistre une croissance annuelle de 10% de son PIB, soit le plus fort taux de croissance de l’Union Européenne à cette époque. Grace à ce développement fulgurant, l’Irlande rattrape très vite son retard par rapport aux autres pays de l’Union Européenne. Un accroissement spectaculaire du volume des exportations qui a eneffet quadruplé entre les années 1990 et 2000 et conforte cette croissance. Grace à son adhésion, l’Irlande a pu supprimer sa dépendance envers le Royaume-Uni. En effet les exportations vers l’île voisine sont passées de 75% en 1960 à 22% en 2000. La participation de l’Irlande à l’Union Européenne a incontestablement été très bénéfique pour la croissance irlandaise. Entre les années 1973 et 2000,…