Handicap et sexualite

septembre 14, 2018 Non Par admin

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D.U.T. Carrières Sociales, option Animation Socioculturelle.
Année 2010 / 2011
Sommaire
PARTIE METHODOLOGIQUE 3

Introduction 3

Plan 6
I. Sexualité et handicap moteur : 6
1. Regards sur le handicap : la famille, premier facteur, favorable ou défavorable pour la construction de l’image de soi : 6
2. Un accompagnement nécessaire : 7

II. Sexualité ethandicap mental : 8
1. La déficience et la pathologie n’enlèvent pas les désirs. 8
2. Vie affective et sexuelle : 9
3. La stérilisation des handicapés mentaux, une polémique actuelle : 11

III. L’assistance sexuelle : une réponse ? 12
1. Ce qu’est l’assistance sexuelle : 12
2. Des besoins et des réponses adaptées ? 13
3. Pourquoi une telle polémique : 14

CONCLUSION15

Fiche de lecture n°1 17

Bibliographie 21

PARTIE ANALYSE DU DISCOURS 22

Analyse du discours 22

Annexes 25
Fiche de lecture n° 2 26
Entretien usager : 30
Entretien professionnel: 40
Grille d’entretien Usager : 44
Grille d’entretien Professionnel : 46

PARTIE METHODOLOGIQUE

Introduction

Le sujet du handicap est un sujet récurrent, dans les médias, enpolitique et au sein de nombreux questionnements relatifs à notre société. Il est courant de lire, dans un magazine, journal ou encore de voir dans un reportage, les droits obtenus en faveur des personnes handicapées, par la force de groupes de pressions. Ces associations relatent fréquemment des inégalités qui existent encore dans le domaine du handicap.
En effet, on reconnait depuis laloi n° 90-602 du 12 juillet 1990 : la protection des personnes contre la discrimination, qu’elle soit en raison de leur état de santé ou de leur handicap, tout comme leur accessibilité aux locaux d’habitation, aux lieux de travail et aux installations recevant du public, selon la loi n° 91-663 du 13 juillet 1991. Mais qu’en est-il réellement des droits affectifs, relationnels, que l’on reconnaitaux personnes handicapées ? Car la loi n° 2005-102 du 11 février 2005 est formelle : elle se place pour l’égalité des droits et des chances, pour la participation et la citoyenneté des personnes handicapées. La vie affective, relationnelle et sexuelle n’est que rarement abordée, et constitue pourtant un droit dont tout citoyen bénéficie, le droit de former une famille, de vivre en couple… Couple,union, mariage et donc aussi sexualité. Constitue-t’elle un droit, ou un privilège ? Il n’est pas commun de voir les termes « handicap » et « sexualité » dans le même intitulé. Ou alors, dans des revues médicales, sociales, qui ont un lectorat encore bien défini. La sexualité des personnes handicapées s’avère être principalement évoquée dans les domaines médical, paramédical ou scientifique.Qu’en est-il réellement de cette sexualité ? Pourquoi choque-t’elle autant, et en quoi est-elle différente de celle de l’individu lambda ?
Il est nécessaire de s’enquérir du contexte historique de nos sociétés et de l’évolution des mœurs et des mentalités pour comprendre l’état actuel des choses. Depuis toujours, l’individu handicapé, s’est retrouvé placé dans diverses catégories. Selon les sociétéset la perception des individus ils se sont vus traités tels des parias, des marginaux, des « débiles », des faibles, ou bien encore des « anormaux »… Le sens commun fait que l’on place généralement la personne handicapée dans une situation « à part ». Selon le type de handicap, on lui accordera souvent compassion, pitié mais aussi gêne et bizarrerie. L’individu handicapé a même fait peur, commeil a fait « tâche ». Il n’y a pas si longtemps, il a encore figuré sur la liste de ceux qui « encombraient » une race que l’on aurait voulue « parfaite ». Peu à peu, le handicap s’est constitué une place plus confortable au sein de la société, mais on ne lui reconnait pas encore une totale intégrité et de nombreux obstacles se dressent encore face à lui. Il est quotidien d’entendre parler de…