Gloup

dans le monde. C’est la RF la grande révolution.

Rôle de la raison. Le meilleur interprète est Hume.
Hume et la raison impuissante.
L’économie pol peut être entendue comme une victoire anglaise face à la philosophie éco française.
« La raison est et ne doit être que l’esclave des passions ».
Les passions gouvernent la raison. Pas de désirs irrationnels mais que des désirs subjectifs. Cesont nos désirs.
La raison devient la façon d’agencer nos moyens pour parvenir à une fin désirée.
Il n’y a rien de moral ou de religieux dans les désirs. On peut y mettre de la morale et du religieux si on veut.
On est dans l’individualisme méthodologique : l’individu est au centre de la société,

Si ce n’est pas la raison qui tient les passions, qu’est ce qui tient la raison ?
Nouveau conceptqui émerge avec Montesquieu, c’est celui de l’intérêt. Jusqu’à maintenant on appelait ça l’égoïsme. « Et il est heureux pour les hommes d’être dans une situation où, pendant que leurs passions leur inspirent la pensée d’être méchants ????? ».

L’émergence de l’intérêt.
L’intérêt en quelques années va prendre figure de modèle. Pendant des années, l’avarice, la cupidité et l’envie étaientcondamnés.
Mandeville (1670_1732) : l’intérêt, autrefois appelé égoïsme, demeure un vice privé mais devient uen vertu publique.
Prise de pouvoir des valeurs individualistes.
Burke (1790) : « Mais l’âge de la chevalerie est passé. Celui des sophistes, des économistes et des calculateurs lui a succédé ; et la gloire de l’Europe est éteinte à jamais ».
On est dans l’ordre du calcul.

Adam Smith :« Tels sont les inconvénients d’un esprit commercial. Les intelligences se rétrécissent, l’élévation d’esprit devient impossible. L’instruction est méprisée ou du moins négligée et il s’en faut de peu d’esprit d’héroïsme ne s’éteigne tout à fait. Il importerait hautement de réfléchir aux moyens de remédier à ces défauts ».
Il y a une perte, perte de valeurs. Dans la modernité, il y a les germes dumal. Au bout du romantisme il y a le nazisme.

On a donc un nouveau monde où l’home est au entre. Liberté économique et politique.
Grande nouveauté = croissance.
????
Economie débarrassée des tutelles morales et religieuses.
Les premiers discours économiques ont été faits au service de la politique. L’économie n’est pas débarrassée de la tutelle politique.
Naissance d’un mouvement =mercantilisme.
Le mercantilisme est le premier discours d’économie comme science et art mélangés. Trois aspects mélangés :
– l’économie est quelque chose au service du pouvoir
– mesure du réel : premières statistiques.
– Besoin de théorie. Il nous faut de l’empirisme et de la théorie. Les deux vont de paire.
Le mercantilisme va envisager le commerce comme un jeu à somme nulle (ce que gagnel’un, l’autre le perd). Envisagée ainsi, l’économie est une guerre. Pour justifier le commerce, il faut montrer que tout le monde y gagne.
3 mercantilismes :
– Espagnol : le bullionisme. Il faut augmenter le stock d’or et en dépenser le moins possible. Mais cela crée de l’inflation.
– Français : commerce manufacturier. Il faut créer le plus possible, vendre le plus possible mais acheterle moins possible à l’étranger.
– Anglais : importance du contrôle des voies commerciales. Cela va porter ses fruits, car en contrôlant les voies maritimes, on peut savoir qui a quoi et mettre les gens en relation.
Avec le mercantilisme, l’économie est subordonnée au politique. Il ne faut pas trop enrichir les sujets pour mieux les contrôler (Richelieu).
A l’époque, la France était bienpartie pour être la première puissance mondiale.
France très peuplée à l’époque. On est le premier pays au monde à avoir connu notre transition démographique.

Aujourd’hui, on connait le patriotisme économique en France. On a une culture de patriotisme économique.
Il faut défendre nos industries dans le paysage mondial.
L’Angleterre n’a plus d’industries. Elle s’est spécialisée dans la…