Genre migration et developpement

décembre 20, 2018 Non Par admin

Introduction
La migration résulte de la différence entre les pays en voie de développement et les pays développés. L’homme est toujours aspiré par le besoin d’amélioré sa condition de vie, c’est pourquoi on peut dire, que soit les hommes vont là où sont les richesses soit les richesses sont là où sont les hommes. C’est pour montrer que la migration est une expression qu’ont les hommes poursurmonter l’adversité ou pour mieux vivre.
Ces mouvements migratoires n’ont cessé de ce succéder et touche par essence l’ensemble des continents du monde. Nombreux auteurs dans leurs études, ont montré que la volonté et la compacité d’émigrer, d’aller vivre dans un endroit autre que son lieu d’origine, résulte à la fois de la responsabilité individuelle et collective des personnes mais ausside situation économique du candidat migrant.
Longtemps, la migration africaine était au cœur de ce phénomène. Ces derniers étaient déportés par la colonisation ou par la traite négrière pour participer au peuplement dans certaines zones. Entre autres facteurs ont favorisé la migration africaine, car l’Afrique a été aussi menacé par la désertification, caractérisée par la dégradation despâturages la diminution de la fertilité des sols, la détérioration des conditions climatiques liées à la sècheresse persistante. A ces nombreuses difficultés viennent s’ajouter les politiques d’ajustement structurel (PAS), loin d’amélioré la situation qui menace les populations sujette à une paupérisation progressive.
Au Sénégal, la migration remonte à une date très lointaine dansl’histoire. Cheikh Omar BA 1996 dans sa thèse montre qu’au Sénégal, la migration a commencé dans la moyenne vallée du fleuve. Les Toucouleurs étaient les premiers à emprunter le chemin de la migration. Ils partaient pour propager l’islam. Au moment où ils partaient pour d’autres fins, leur migration était d’abord temporaire « navètane » et « norane » avant d’être régionale ou internationale Cependant,on peut dire que la migration sénégalaise a été essentiellement une migration rurale elle concernait les régions périphériques et particulièrement les populations appartenant aux ethnies Soninkè et halpulaar.
Mais aujourd’hui, nous constatons qu’elle concerne surtout les wolofs (ethnie dominante), les populations urbaines mais aussi la population rurale les hommes aussi bien que les femmes.Au lieu de se limiter dans la zone halpulaar, la migration touche en générale l’ensemble des régions du Sénégal en particulier la région de Louga.
En effet, la région de Louga dans son ensemble, connait un important flux migratoire. Le recul de l’activité agricole causé par la rareté des pluies, la sècheresse ayant entrainée une détérioration et un dépérissement de l’économie de la région, ontpoussé une grande partie de la population active à migrer vers d’autres centres urbains du pays.
Cependant, vers les années 1980, on constate que les difficultés dues aux politiques d’ajustement structurels PAS se font ressentir dans les zones prospères (Dakar, Thiès, Diourbel) qui, pendant longtemps servaient de zone d’exode à la population lougatoise mais ne répondaient plus a leursbesoins. Ce qui fait que ces zones ne sont plus la destination finale des lougatois mais leurs servent de zone de passage pour atteindre la migration internationale dans les continents : européen américain et asiatique.
Cette migration internationale des lougatois ne concerne pas seulement les hommes, mais elle concerne aussi les femmes. L’émergence des migrations féminines jusqu’à une période récentese limitait sur une migration passive dans le cadre du regroupement familiale.
De plus en plus, les chercheurs en Sciences sociales accordent un intérêt particulier à l’étude de la migration en général, celle des femmes en particulier. L’émergence du concept de genre liée aux enjeux de développement notamment dans les pays en voie de développement, a favorisé une plus grande visibilité…