Flaubert

janvier 12, 2019 Non Par admin

Madame Bovary, le premier grand roman de Flaubert. C’est l’histoire d’une petite-bourgeoise normande qui n’a pas dépassé Rouen, et à qui ses lectures romanesques et romantiques ont renduinsupportable une vie sociale et sentimentale étriquée, et qui se suicide.

Le ridicule est partout dans ce monde de province, dont le romancier reproduit les propos stupides dans un style indirect qui conserveles termes, l’accent et le rythme de la parole directe.

Ridicule aussi l’héroïne, pour qui le bonheur et les grands sentiments sont fonction du décor, des accessoires et des chiffons.

MmeBovary devait être pendant un siècle la patronne des provinciales romanesques et inassouvies, et enrichir le dictionnaire et la psychologie du mot « bovarysme ».

Salammbô – le roman de la femme qui veutse faire aimer d’un Dieu.

Reconstitution d’histoire faite à coups de documentation. Les lectures préparatoires de Flaubert sont énormes.

La critique moderne a cru pouvoir lire dans ce romanantique une réflexion sur les capacités de régénération qu’offrirait à une époque de décadence l’intervention des barbares.

L’Education sentimentale – roman parisien moderne. C’est l’histoire d’unménage à trois acceptant lâchement la situation. Roman d’apprentissage sentimental, tout autant un roman d’apprentissage politique. Les désillusions politiques doublent les désillusions sentimentales –dans les deux domaines il y a un même idéalisme sans prise sur la réalité.

Flaubert y rencontre les exigences et les problèmes du roman historique.

Les événements politiques de 1848.

Grandroman de mœurs.

Ce roman est surtout l’histoire d’un ratage pour tous les personnages, qui doivent abandonner une partie de leurs ambitions ou de leurs rêves.

Bouvard et Pécuchet. Du défaut deméthode dans les sciences.

Ces deux anti-héros aboutissent à la triste constatation qu’il est impossible, dans le flot des théories, de trouver la vérité.

Le Nouveau Roman, partant d’une critique…