Etude prostitution

août 28, 2018 Non Par admin

Prostitution et VIH

Dossier de synthèse documentaire et bibliographique

mars 2007

M ars ei ll e : 1 8, r ue St an is l as t or r e n ts 1 30 0 6 M ar s ei l l e – T é l. : 0 4 9 1 5 9 8 3 8 3 – F ax : 0 4 9 1 5 9 8 3 9 9 Ni ce : 6, r ue d e S u is s e 06 0 00 N ic e – T él. : 0 4 9 2 1 4 41 20 – F ax : 04 92 1 4 4 1 2 2 Co d e APE : 9 13 E – N° SI R ET : 39 1 262 50 8 00 03 2 – As s oc iat i on Loi 1901

Sommaire

IMPACT DE L’EPIDEMIE DU SIDA, UN PROBLEME DE SANTE PUBLIQUE .. 02

ETAT DES LIEUX …………………………………………………………………………………… 02 Données chiffrées ……………………………………………………………………………….. 02 Cadre juridique…………………………………………………………………………………… 02

VULNERABILITE DES PERSONNES PROSTITUE(E)S………………………………. 05 Conditions de travail ……………………………………………………………………………. Conditions de vie et santé ……………………………………………………………………. Usage de produits psychotropes……………………………………………………………. Réseaux de prostitution et phénomène migratoire ……………………………………. 05 06 06 07

LA PREVENTION AUJOURD’HUI …………………………………………………………….. 07 La santé communautaire ……………………………………………………………………… 07 Remise en cause du travail deprévention ………………………………………………. 09

CONCLUSION………………………………………………………………………………………… 10

BIBLIOGRAPHIE ……………………………………………………………………………………. 11

CRIPS Provence-Alpes-Côte d’Azur, Mars 2007

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IMPACT DE L’EPIDEMIE DU SIDA : UNPROBLEME DE SANTE PUBLIQUE Dans l’imaginaire populaire, la prostituée a toujours été le vecteur des pires maladies vénériennes et le discours sécuritaire n’a eu de cesse d’assimiler prostitution et propagation des IST faisant ainsi des prostitué(e)s, un danger pour la santé publique. Aussi, très tôt dans l’histoire de l’épidémie du VIH, les personnes prostitué(e)s se sont mobilisées. En France, laprévention a pris la forme de nombreuses associations communautaires afin que la nouvelle épidémie ne débouche pas sur une stigmatisation de ces personnes ayant des « comportements à risque ». Les prostitué(e)s traditionnel(le)s, libres et indépendant(e)s, prennent soin de leur santé et de leur corps. Leur hygiène intime est un b.a.ba si elles veulent pouvoir continuer à travailler. La majorité despersonnes prostitué(e)s contaminé(e)s l’ont été dans le cadre de leur vie privée où elles n’utilisent pas le préservatif pour marquer une distinction avec leur pratique prostitutionnelle ou par toxicomanie par voie intraveineuse. Les prostitué(e)s, dans le cadre de leur travail ont massivement adopté le préservatif. Le taux de séroprévalence chez les prostitué(e)s en France est faible au regard denos représentations, des facteurs cumulés de vulnérabilité et de la situation dans d’autres pays, mais, élevé par rapport au taux dans la population générale. Les premières données épidémiologiques sur le sujet apparaissent dans le Bulletin Epidémiologique Hebdomadaire n° de 1989, complétées en 1992 par une étude de séroprévalence. Il 40 apparaît alors que parmi les prostitué(e)s non toxicomanes,le taux de séropositivité est faible soit 1,5%. L’utilisation systématique du préservatif serait confirmée dans 80% des cas chez les professionnelles en 1992. Parmi les prostitués masculins, les taux de contamination sont supérieurs. Les usagé(e)s de drogues sont les plus fragilisé(e)s et les plus exposé(e)s aux risques de contamination sexuelle.

ETAT DES LIEUX Données chiffrées L’arrivée du…