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septembre 3, 2018 Non Par admin

Il faut avoir : Dans quel pays ? Pour travailler où ?
18 ans Bolivie
États-Unis
Luxembourg
Pérou le bâtiment
le bâtiment
les abattoirs
les ports, la navigation
17 ans Autriche
Canada
Birmanie
Pakistan la tannerie, la verrerie
les travaux maritimes
les mines
les scies circulaires
16 ans
Côte d’Ivoire
Mexique
Royaume Uni les mines
les acides
les substances toxiques
15 ansCosta Rica
Italie
Thaïlande le commerce de rue
les machines en mouvement
les bars
14 ans
Chypre
Inde
Sri Lanka le bâtiment
les explosifs, le tissage de tapis
le commerce de rue
13 ans
Allemagne
Danemark les petits travaux agricoles
les magasins (comme assistant)
12 ans
Bénin
Burkina Fasso
Egypte les petits travaux agricoles
le placement comme domestique

L’Afrique est lecontinent le plus touché par le travail des enfants, avec 41 % d’enfants de 5 à 14 ans au travail, soit 80 millions. C’est le pourcentage le plus élevé au monde. L’Afrique accumule un retard énorme au niveau de son développement. Si rien n’est fait ce chiffre devrait atteindre les 100 millions en 2015 !
De nombreuses raisons explique ce phénomène :
La pauvreté, « raison majeure et omniprésente » quilimite beaucoup les possibilités économiques et professionnelles dans les zones rurales et pousse les familles à recourir à tous les moyens d’accroître leurs maigres revenus.
Un accès à l’éducation insuffisant car les enfants sont arrachés plus fréquemment à la protection de leur famille parce qu’ils cherchent à s’instruire.
Ignorance, de la part des enfants et de leurs familles, des risquesencourus.
La migration des adultes des villages vers les bidonvilles expose les enfants à de plus grands risques. Une forte demande des employeurs qui veulent une main d’oeuvre bon marché et soumise, particulièrement dans le secteur informel.
La porosité des frontières.
Le désir des jeunes eux-mêmes qui veulent voyager et explorer.
Un engagement politique, une législation et des mécanismesjudiciaires insuffisants face au trafic des enfants.
Le sida est un autre facteur aggravant dont il faut tenir compte dans de nombreux pays d’Afrique. Vu le grand nombre de chefs de familles morts du sida, les familles s’enfoncent de plus en plus dans la pauvreté et les responsabilités sont de plus en plus lourdes pour les survivants, particulièrement les enfants.
La Fédération de Russie a connuau cours des dernières décennies des transformations politiques, économiques et sociales très importantes. Cette transition se caractérise par une augmentation importante de la pauvreté des familles. En 2006, le Goskomstat (Comité d’État à la Statistique de Russie) estimait que 53% des enfants (0-16 ans) vivaient dans la pauvreté, soit 10 points de plus que les adultes. Cet écart d’environ 10points est stable depuis plusieurs années, malgré des évolutions du pourcentage global de personnes considérées comme « pauvres ». Bien sûr, ces chiffres restent toujours sujets à discussion même s’ils sont plus ou moins corroborés par les ONG (Organisations Non-Gouvernementales). L’une des premières conséquences de cette pauvreté est d’avoir jeté un nombre important d’enfants dans la rue.
Ils sontestimés entre 100 à 200 mille enfants, et jusqu’à 2 millions d’enfants selon certaines ONG. Selon le Ministère de l’Intérieur Russe, ils seraient 150 000. On les rencontre fréquemment dans les grandes villes, et autour des gares.
Etats-Unis: En fait, des enfants travaillent de façon habituelle dans tous les pays industrialisés et l’on trouve dans beaucoup d’entre eux des formes dangereuses dutravail des enfants. Les Etats-Unis ne sont pas épargnés. Par exemple, l’agriculture emploie des enfants, dont la plupart sont issus de minorités ethniques ou de groupes d’immigrants. Une enquête réalisée en 2000 sur les enfants mexico-américains occupés dans les exploitations agricoles de l’État de New York a montré que près de la moitié avaient travaillé dans des champs encore humides de…