Discours de l’inégalité

novembre 29, 2018 Non Par admin

I. L’éloge de la vie naturelle

A. La simplicité de la vie sauvage

– C’est une vie sans complications « Ses modiques besoins se trouvent si aisément…ni curiosité » avec le rapport de conséquence« si… que » qui renforce la démonstration.
– Importance des sensations : champ lexical des sens : voit, observer, vu, vues, sensations, regards, voir, voit, j’entends bien, voyons, oui dire, ébloui.B. Une vie en accord avec la nature

– Une vie au jour le jour, avec pour seul souci les besoins immédiats : « son âme, que rien n’agite…de la journée » => caractère unique ou nul avec les motsrien, seul, aucune.
– Une identification totale avec la nature « le spectacle de la nature lui devient indifférent à force de lui devenir familier » + reprise de même verbe. Idem dans « C’esttoujours le même ordre, ce sont toujours les mêmes révolutions »
– La nature est une nécessité : champ lexical du besoin = besoins mutuels, besoin, besoin supposé, convenir, conditions.
– Lapersonnification de la nature montre sa proximité avec l’homme : « spectacle de la nature », « procès fait à la nature » = Etre suprême qui régit les hommes.

II. Le blâme de la société européenne

A. Lasociété a dénaturé l’homme

– Vie complexe et tourmentée : « Rien au contraire n’eût été si misérable… état différent du sien » : les lumières sont presque un mirage qui éblouit le sauvage.
– Vie misérable: champ lexical de la souffrance de la privation = misère, insupportable, privent, désordre, se plaindre.

B. Rousseau met en évidence les paradoxes de cette société

– Insatisfaction constantede la société européenne par une plainte continue : « Nous ne voyons…pour arrêter ce désordre » + gradation qui met en valeur le caractère inéluctable de la situation.
– L’homme civilisé en veuttoujours plus : « Il avait dans le seul instinct…pour vivre en société », avec un parallélisme de construction mis en avant par les deux temps du verbe avoir (imparfait et présent) = opposition…