Affaire dreyfus : l’histoire d’une erreur judiciaire
L’affaire Dreyfus
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Tout commence dans les jours du 20-25 Septembre 1894, lorsque le service de renseignement de l’armée dirigé par le colonel Sandherr,intercepte une lettre intitulée « Le Bordereau », adressé au militaire allemand Schwartzkoppen posté a Paris.
Le général Mercier, ministre de la guerre ouvre aussitôt une enquête. Dès le 6 Octobre, lessoupçons se portent sur le Capitaine Albert Dreyfus. Apres analyse, le capitaine est arrêté par le commandant du Paty de Clam le 15 Octobre, et est écroué dans du Cherche-Midi. Le 3 Novembre, le généralSAUSSIER, gouverneur de la place de Paris ouvre une instruction judiciaire confié au commandant d’Ormescheville. Le procès commence le 19 décembre devant le conseil de guerre, à la prison duCherche-Midi. Dreyfus est défendu par Maître Demange. Le 20 décembre se passe la deuxième audience, le commandant Henry, qui représente le service des renseignements, affirme la culpabilité de Albert Dreyfus.Le 22 Décembre, le jugement tombe, Dreyfus est condamné a la déportation a vie dans une enceinte fortifiée par le conseil de guerre.
Le 5 janvier 1895, le capitaine Dreyfus est dégradépubliquement dans la cour de l’école militaire.
Le 7 janvier, le frère du capitaine, Matthieu Dreyfus, rencontre le vice-président au Sénat, mr.Scheurer-Kestner, pour lui demandé de l’aide. Sans résultat.Lors 1-2 mars 1896, le Service des renseignements entre en possession d’une carte-télégramme (connue plus tard sous le nom de « petit-bleu ») écrite par Schwartzkoppen et adressée au commandantEsterhazy. – Picquart décide de mener une enquête sur Esterhazy. Il est bientôt persuadé que ce dernier est le véritable auteur du « bordereau ». Le 3 septembre, Picquart rend compte au général Gonse (lesous-chef de l’État-major) du résultat de son enquête sur Esterhazy. Le 6 novembre, Bernard-Lazare fait paraître, à Bruxelles, sa première brochure sur l’Affaire, intitulée : Une erreur judiciaire. La…